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LES SIX ROMANS EN COMPÉTITION POUR LE PRIX DU ROMAN BULGARE DE L’ANNÉE DÉCERNÉ EN 2006 PAR LA FONDATION VICK

 

Boyan Biolchev

Amazonkata na Varoe (L’Amazone de Varoe)

Éditions Troud

L’Amazone de Varoe

On retrouve souvent la biographie de l’auteur en quatrième de couverture. Je n’ai pas ici l’intention d’être égoïste, je veux seulement être juste et j’ai donc cédé ma place à la biographie du livre lui‑même. Ayant mis trois années entières à l’écrire, j’ai en effet eu la chance d’en faire amplement la connaissance et j’ai décidé que sa biographie méritait mieux que la mienne. Il y a maintenant deux décennies, j’avais rédigé un script dépeignant le ridicule dont notre histoire est empreinte. Ce script avait alors été rejeté de manière spectaculaire par le Conseil cinématographique artistique dont l’un des personnages clefs m’avait alors dit dans le couloir : « Ce que vous avez écrit est beaucoup trop moqueur. Nos spectateurs ne sont pas encore prêts à comprendre l’ironie nationale ! » Cette personne, à qui je souhaite par ailleurs tout le bien du monde, vit toujours. Je l’ai vue récemment – elle n’est visiblement pas prête à comprendre l’ironie nationale. Et le spectateur ? Et bien, le spectateur et le lecteur … sont pareils. Plus intelligents que ceux qui essaient de les enfermer dans des clichés. Aussi, comme le temps filait à toute allure et que j’avais peur de quitter ce monde sans avoir été prêt à le comprendre, je redescendis pour continuer à écrire. Du script inachevé, je suis finalement parvenu à extraire un roman. Les personnages sont revenus à la vie. Je ne sais pas s’ils sont heureux de se retrouver dans mon livre. Néanmoins, grâce à eux, il m’a, au cours de ces trois dernières années, été donné de faire l’expérience de la plus grande joie dont puisse jamais rêver un exilé de l’écriture.

Boyan Biolchev

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Valeri Stefanov

Izgoubenite magareta (Les ânes perdus)

Éditions Standart

(Les ânes perdus

Les ânes perdus est le premier ouvrage de fiction écrit par le professeur Valeri Stefanov. La réussite du roman tient à l’excellence de son style et à l’importance des thèmes qui y sont débattus, d’une manière toutefois telle que le discours tenu nous convainc finalement que les mots possèdent de véritables vertus thérapeutiques. Si Les ânes perdus n’est pas le genre de roman à intégrer la liste des best-sellers, son style est pourtant séduisant, le maquillage linguistique n’est jamais excessif et même là où il apparaît nécessaire de souligner le style évangélique, cela est fait de manière modérée et non ostentatoire. Car, il faut bien l’admettre, le roman historique bulgare a bien souvent tendance à s’imposer une couche de patine exagérée.

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Victor Paskov

Aoutopsia na edna lioubov (Autopsie d’une histoire d’amour)

Éditions Biblioteka 48

Autopsie d’une histoire d’amour

À la troisième mesure, Zhoro, le contrebassiste, plaqua une série d’accords creux et mystérieux : croche … pause… croche … pause, deux croches … pause… le Boléro de Ravel. Benny se pencha sur le microphone, approcha la flûte de ses lèvres et en tira cette mélodie infinie provenant du néant – énigmatique, sensuelle, chaude comme une nuit espagnole, emplie d’un danger indéfinissable et d’une sombre passion, comme l’incantation d’un sorcier et l’appréhension de quelque chose de furtif, de lancinant, d’irrévocable … porteuse d’un avertissement lugubre, empreinte d’une morne solennité, alliant le couteau à la nuit et au mauvais sang ! - la même mélodie fière, sans modulations, reprise et répétée cérémonieusement par chaque instrument, l’un après l’autre, s’écoulant de manière toujours plus intense et plus sombre, soutenue par un rythme de batterie plus sec et plus vif, jusqu’à ce que les instruments se rejoignent finalement dans un forte, dans la sphère où la mélodie explose et prend une énorme ampleur : exaltés, hérissés et abattus … ils éclatèrent alors dans le final, dans l’unique modulation inquiétante de ce morceau effrayant dans lequel la mélodie, le rythme et la danse se diluent comme s’ils sombraient dans les mâchoires noires du néant infini.

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Vladimir Zarev

Svetove (Mondes)

Éditions Pet Plious

Mondes

Mondes est un roman dont la trame repose sur une histoire vraie. Au début des années 1990, un Américain se rend en Bulgarie. Guidé par une véritable intensité messianique et armé d’un projet d’affaire concret portant sur des investissements à grande échelle dans le secteur de la communication, il se heurte néanmoins à l’absurdité et au chaos de notre jeune démocratie émergente ainsi qu’à la corruption et à l’hypocrisie de la classe politique. L’échec de son entreprise et les nombreux revers de fortune auxquels il se trouve confronté semblent alors ordonner la rencontre d’une femme stupéfiante qui le fascine par sa singularité. De lecture aisée, Mondes est un roman intéressant traitant de l’amour, de l’attraction et de la répulsion de deux mondes – si étrangers et pourtant si intrinsèquement identiques. Alors que l’un est soigneusement ordonné, riche mais compliqué, l’autre est imprévisible, plongé dans l’anarchie mais impressionnant et empli de vitalité. Leur rencontre impossible s’invite dans les destins croisés d’un homme et d’une femme

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Ivan Golev

Dani (Dani)

Éditions Zebra

Dani

Présentateur d’une émission culturelle de la Radio Nationale Bulgare, Lazar Lazarevski est mis à la porte par les nouveaux détenteurs du pouvoir émergeant au sommet de l’incessant bouleversement politique. Marié, père d’un fils étudiant à l’université et d’une fille écolière, encore considéré comme une star il y a peu, il est donc maintenant sans emploi. Pour couronner le tout, la longue liaison adultérine qu’il entretenait avec Ralitsa prend fin lorsque celle-ci décide de partir chez son frère à Los Angeles. Plongé dans une véritable crise, Lazar cherche un nouvel emploi, mais l’entreprise n’est pas aisée. C’est alors que Dani – une jeune fille ayant à peu près l’âge de sa propre fille – fait son apparition. Cet amour impossible au milieu des sombres immeubles de béton gris pourra-t-il le sauver ? Et qui est-il ? Est-il un mari et un père modèle ou un macho et un gigolo sans scrupules devant être purgé par les sentiments inattendus qui se manifestent en lui ? Qu’arrive-t-il à sa famille, à ses amis et au monde dans lequel il vit ? L’homme moderne est-il doté de principes ? Jusqu’où vont ces principes ? La mort constitue-t-elle pour lui le seul moyen de racheter ses erreurs ? Le roman tente de répondre à toutes ces questions avec une sincérité si appuyée et d’une manière parfois si provocante qu’il n’est pas recommandé de le mettre entre les mains de lecteurs de moins de 18 ans … ou de plus de 70 ans.

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Lea Koen

Konsortsioum « Alternous » (Le Consortium « Alternus »)

Éditions Riva

Le Consortium  Alternus

Qui se cache derrière le mythique holding financier d’Alternus ? L’une des plus grandes fortunes accumulées avant la guerre par un magnat et banquier bulgare respecté disparaît corps et âme, comme le Titanic, et laisse derrière elle un tissu de légendes et de vérités. Depuis plus de 40 ans, les services secrets de trois pays se battent pour s’emparer de l’inimaginable fortune de Jules Kelderon. Reposant sur certains faits historiques avérés, Le Consortium « Alternus » est l’histoire de cette chasse où les persécutés deviennent les persécuteurs. C’est l’histoire de trois femmes, Eva Marinova, Lora Benbassat et Lisa Kalder, qui viennent de différents coins du monde mais que le destin unit dans leurs efforts pour trouver Alternus et la vérité concernant leurs propres vies.

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